Cette affirmation est tirée d’un article de Pôle Emploi selon une étude de Dell et de l’Institut pour le Futur parue en 2017. Si des débats persistent quant à la réalité du chiffre de 85%**, accordons-nous sur le fait que les récentes évolutions du marché du travail et l'avènement des nouvelles technologies rendent la question de la formation continue cruciale aujourd'hui.
Nous pourrions d’ailleurs nous demander quel serait le pourcentage projeté à 2050 à l’heure de ChatGPT, Midjourney et consorts*** ?
En tout état de cause, nous vivons dans une époque où les compétences requises pour un travail peuvent changer rapidement🔀. C’est vrai quel que soit le niveau d’expérience ou le secteur d’activité. La formation continue permet aux individus de rester compétitifs, d'acquérir de nouvelles compétences et de démontrer un engagement envers leur développement professionnel.
Ils bénéficient de facto d’un avantage sur ceux qui ne le font pas, les employeurs appréciant les candidats qui sont prêts à investir du temps et des ressources dans leur propre perfectionnement.
Il faut néanmoins souligner que la formation continue n'est pas seulement bénéfique pour les collaborateurs : elle l’est aussi pour les employeurs. En soutenant la formation continue de leurs collaborateurs, les entreprises favorisent une culture de l'apprentissage, encouragent l'innovation et contribuent à fidéliser leurs équipes. Le développement du e-learning en période covid et post-covid a par exemple largement contribué à l’émergence de nouvelles pratiques : programmes de formations internes, micro learning pour développer des soft skills ou encore développement de compétences pointues (« hard skills ») via des formations sur mesure.
Si vous doutez de l’utilité de la formation continue, peut-être faites-vous partie des quelques personnes n’ayant pas encore été démarchées pour leur CPF😉.
Sources :
*Pôle emploi- ** visionnarymarketing.com *** Goldman Sachs **** Beedeez.com